Des histoires au service des rencontres-débats avec les parents

La maison de quartier 3 piliers à REIMS a sollicité en octobre l’association PART/AGES 51 pour l’accompagner dans l’animation d’ « After work parental » autour de thématiques définies avec les parents.

Dans un premier temps, une histoire a été présentée pour les parents et les enfants. L’histoire a en amont été sélectionnée avec la référente familles Julie Berrier en lien avec le sujet abordé.

Les histoires sélectionnées sont celles créées par l’école maternelle Clairmarais « Oscar fait des bulles » et par l’école du centre de Fismes « La famille tout écran ».

Les histoires ont été contées par Judith Dargencourt, conteuse, au début de ces temps de rencontres afin de favoriser les échanges parents/enfants.

Dans un second temps a eu lieu le temps d’échange et avec les parents seulement

Après ce temps d’histoire, nous avons proposé d’aborder 3 points, et ce afin de favoriser l’interactivité entre parents et l’écoute de l’expérience de chacun :

  • Equipement : Pour faire le point sur l’usage, il a été demandé aux parents de faire un inventaire des écrans dont ils disposent : Comment sont-ils équipés en écrans : lesquels, nombre, installés où. Que pensent-ils de cet équipement ?Comment sont équipés leurs enfants ? Installés où ? à partir de quel âge ?
  • Risques/avantages de l’usage des écrans en famille et au travail
  • Contrôle : Quelle limite pour soi ? Quelle limite pour les enfants ? Qui pose les limites ? Sont-elles énoncées clairement ? Connaissent-ils des moyens de contrôle ? Mettez-vous en place des moyens de contrôle ? Si oui lesquels ? Facile, difficile de faire respecter les limites ? Recueil d’expériences : ce qui marche, ce qui ne marche pas…

Bilan

Au cours de cette rencontre, les parents ont pu échanger et être confortés dans leurs pratiques et posture éducatives. Les parents en majorité de jeunes enfants se sont projetés et ont pu poser leurs questions et évoquer leurs craintes par exemple : Comment freiner un adolescent par rapport à sa consommation de jeu en ligne ? ou encore à partir de quel âge proposer un téléphone portable ?

Pour la seconde séance sur la thématique du droit à l’erreur, Judith Dargencourt a proposé de mettre en scène l’histoire de petit navet « moi d’abord » avec des personnages représentés par des légumes et fruits dans un premier temps. Cette histoire permet d’aborder le vivre ensemble et la frustration chez les tout petits qui veulent tout de suite et n’arrivent pas à attendre leur tour.

Le second temps a été consacré aux échanges sur l’échec et la réussite avec les parents et une grand-mère en prenant appui sur un outil qui s’intitule « Motus » qui, à partir de petites images/dessins symboliques (soleil, nid d’oiseaux…) propose de recueillir les représentations sur un thème précis (la santé, la solidarité, la séparation…)

Bilan

Les participantes ont exprimé un fort intérêt pour l’outil « Motus « qui du fait de faire commenter les choix des images par les autres participants en premier lieu,  permet de découvrir et de comprendre les autres. Elles ont fortement apprécié les échanges riches et intergénérationnels entre elles (présence d’une grand-mère). Le choix de la question autour de la thématique de l’échec n’a pas paru assez adapté à la question de l’erreur qui se situe un degré différent et moindre que celui de l’échec.

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